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Les prix du pétrole s'affaiblissent après une forte hausse des tensions entre les États-Unis et l'Iran


Petrole

⚠️ Tensions Iran–USA : le pétrole tangue entre risques géopolitiques et ajustements de marché

Les marchés pétroliers jouent au yoyo cette semaine. Après un sursaut de plus de 4 % mercredi, le brut a replongé jeudi matin. Pourquoi cette volatilité ? Un cocktail explosif : tensions croissantes au Moyen-Orient, craintes sur l’offre, et espoirs (timides) d’un accord commercial sino-américain.


🔥 Géopolitique sous haute pression

Tout a basculé avec l’escalade entre Washington et Téhéran. Les États-Unis ont autorisé l’évacuation des familles de diplomates depuis Bahreïn et le Koweït, un signe fort que la situation dégénère. Donald Trump, moins confiant que jamais sur un accord nucléaire avec l’Iran, n’a pas exclu d’options militaires. En parallèle, Téhéran menace ouvertement les bases américaines dans la région.

Le scénario que tout le monde redoute ? Une fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 20 % du pétrole mondial. Un blocage ici serait un choc d’offre massif, comme le souligne Arne Rasmussen de Global Risk Management : « Ce serait le pire cauchemar pour le marché ».


📉 Repli technique après la flambée

Malgré ce contexte inflammable, les cours se sont repliés jeudi matin :

  • Brent : –1,4 % à 68,78 $

  • WTI : –1,5 % à 67,15 $

Un effet classique de prise de bénéfices après un rallye brutal. Les marchés digèrent l’info, mais restent nerveux.


🧩 Trêve tarifaire USA-Chine : un petit vent d’optimisme ?

Côté commerce, les États-Unis et la Chine avancent sur un accord-cadre :

  • Pékin gagne des licences d’exportation pour les terres rares.

  • Washington assouplit l’accès des étudiants chinois.

  • Les tarifs restent élevés (55 % côté US, 10 % côté chinois), mais Trump évoque des offres « à prendre ou à laisser » avant le 9 juillet, date clé de sa pause tarifaire.

Cette détente commerciale, bien que fragile, rassure partiellement les marchés sur la croissance mondiale et donc sur la demande de pétrole.


🛢️ Barclays revoit sa copie sur le brut

Chez Barclays, le ton change. Les analystes dirigés par Amarpreet Singh passent d’un ton « prudent » à modérément optimiste à court terme :

  • Les fondamentaux sont solides, malgré un léger rebond des stocks.

  • La demande chinoise reste robuste.

  • L’OPEP+ n’atteint pas ses objectifs de production.

  • Les forages US ralentissent, avec une stabilisation attendue pour 2025.

Bref, un mix parfait pour maintenir des prix élevés sans emballement, à condition que le baril ne soit pas pris en otage par la géopolitique.


🧠 En résumé

Le marché pétrolier évolue au bord du précipice : un œil sur le détroit d’Ormuz, l’autre sur Pékin et Washington. Si la tension militaire s’enflamme, on pourrait vite revoir les 75-80 $. Mais si les discussions commerciales aboutissent et que l’OPEP tient ses lignes, les prix pourraient se stabiliser autour des 70 $.

👉 Conclusion ? On garde les ceintures attachées. Le pétrole reste le thermomètre géopolitique du moment.

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