Les prix du pétrole chutent fortement suite au rapport de l'OPEP+ sur la hausse de la production
- andre boucher
- 22 mai
- 2 min de lecture

Le pétrole trébuche lourdement : production OPEP+ en hausse, stocks américains qui gonflent, et l’Iran en embuscade
Nuit difficile sur les marchés pétroliers : le baril décroche face à une série de nouvelles qui sentent le trop-plein. En ligne de mire ? L’OPEP+ qui pourrait rouvrir les vannes, une hausse surprise des stocks US, et en prime, des négociations iraniennes qui menacent de ramener plus de brut sur le marché.
📉 Un marché sous pression : le baril en chute libre
Le Brent a glissé de 1,2 % à 64,16 $, pendant que le WTI cédait aussi 1,2 %, tombant à 60,86 $. Derrière ces chiffres, un mot d’ordre : offre excédentaire.
Les traders, déjà méfiants, ont vu rouge après un rapport Bloomberg affirmant que l’OPEP+ envisage de booster sa production de 411 000 barils/jour dès juillet. Même si rien n’est encore gravé dans le marbre, la simple évocation de cette possibilité suffit à plomber le moral des investisseurs.
📅 Réunion décisive de l’OPEP+ prévue le 1er juin : autant dire que les marchés retiennent leur souffle.
🛢️ L’EIA met de l’huile sur le feu avec les stocks US
Comme si cela ne suffisait pas, l’Agence d’information sur l’énergie (EIA) a sorti un chiffre qui a achevé de refroidir les acheteurs : +1,3 million de barils en stock la semaine dernière. Les analystes attendaient... une baisse de la même ampleur. Aïe.
Et ce n’est pas tout :
Essence : +816 000 barils
Distillats : +580 000 barils
Clairement, la demande ne suit pas, malgré l’approche de la saison estivale censée stimuler la consommation.
🇮🇷 Le facteur Iran : une épée suspendue au-dessus du marché
À surveiller aussi : les pourparlers nucléaires entre Washington et Téhéran. Un cinquième round est prévu ce vendredi 23 mai à Rome, avec Oman en médiateur.
Pourquoi c’est crucial ? Parce qu’un assouplissement des sanctions pourrait permettre à l’Iran de relancer massivement ses exportations de brut. En tant que troisième producteur de l’OPEP, le pays a clairement le potentiel d’inonder davantage le marché — et les prix n’ont pas besoin de ça en ce moment.
⚖️ Offre > Demande : le message est clair
Entre les hausses de production possibles, des stocks américains qui débordent, une demande qui ne décolle pas, et un potentiel retour du brut iranien, le marché du pétrole fait face à une tempête d’excès.
Le baril chute... et le risque, c’est qu’il n’ait pas encore touché le fond.
En résumé :
Brent : 64,16 $
WTI : 60,86 $
Chute alimentée par :
Rapport sur la hausse de production OPEP+
Stocks américains en hausse inattendue
Demande en berne
Tensions persistantes autour de l’Iran
💬 Pour les investisseurs : prudence maximale. Pour les consommateurs : le plein pourrait (un peu) vous coûter moins cher à la pompe cet été.
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