Les prix du pétrole augmentent après que l'Iran a suspendu sa coopération avec l'organisme de surveillance nucléaire de l'ONU
- andre boucher
- il y a 7 jours
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🛢️ Le pétrole rebondit : tensions nucléaires avec l’Iran et inquiétudes sur les stocks américains
Après plusieurs jours de repli, les prix du pétrole repartent à la hausse. En cause ? Une montée des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et des données contradictoires sur la demande américaine. Plongée dans ce cocktail explosif qui secoue le marché de l’or noir.
🇮🇷 Iran vs ONU : la coopération nucléaire en pause
Téhéran a décidé de geler sa collaboration avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Désormais, toute inspection de ses sites nucléaires devra recevoir le feu vert du Conseil suprême de sécurité nationale. Une décision qui jette de l’huile sur le feu dans un climat déjà tendu après les récentes frappes israélo-américaines.
Pour rappel, un conflit éclair de 12 jours a récemment opposé l’Iran et Israël, suite à des attaques ciblées sur des infrastructures sensibles en Iran. En représailles, des salves de missiles et de drones ont été envoyées sur le territoire israélien. Un cessez-le-feu fragile, négocié par Washington, avait calmé les esprits… mais ce nouveau bras de fer relance la pression.
📈 Les prix du brut réagissent
Mercredi matin, les marchés ont immédiatement réagi. Le Brent a progressé d’environ 1,2 %, tandis que le WTI a pris 1,3 %, atteignant respectivement 67,94 $ et 66,30 $ le baril. Ces hausses effacent partiellement la chute enregistrée mardi, lorsque les prix avaient touché un creux de trois semaines.
🛢️ Surprise dans les stocks américains
Côté données économiques, le dernier rapport de l’American Petroleum Institute (API) a surpris les analystes. Alors qu’une baisse des stocks était attendue, les réserves de brut ont en réalité augmenté de 680 000 barils la semaine dernière.
Ce chiffre inattendu survient après cinq semaines consécutives de réduction des stocks, et soulève des questions : la demande estivale est-elle vraiment aussi forte qu’espéré ? Ou bien les signaux économiques mitigés (inflation persistante, sentiment des consommateurs en berne, incertitudes politiques) freinent-ils les déplacements et la consommation de carburant ?
⛽ Tous les regards tournés vers l’OPEP+
Ce week-end, les projecteurs seront braqués sur la prochaine réunion de l’OPEP+, le cartel des pays producteurs de pétrole. Selon Reuters, le groupe envisage d’augmenter sa production de 411 000 barils par jour, en ligne avec les mois précédents.
Les analystes estiment que cette politique agressive pourrait ramener l’intégralité des réductions de production décidées pendant la pandémie à la normale d’ici la fin du troisième trimestre. Soit un retour à plein régime bien plus rapide que prévu.
⚠️ Conclusion : un marché nerveux
Entre tensions géopolitiques, données économiques floues et politique de production musclée, le marché pétrolier navigue en eaux troubles. Les investisseurs restent sur le qui-vive, prêts à réagir à la moindre annonce.
💬 À suivre : les chiffres officiels sur les stocks américains et les décisions de l’OPEP+ pourraient bien déclencher la prochaine vague… à la hausse ou à la baisse.
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