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Les prix du pétrole augmentent alors que le conflit Iran-Israël s'intensifie


Petrole

🛢️ Tensions au Moyen-Orient : le pétrole repart à la hausse

Alors que l'escalade entre l’Iran et Israël inquiète les marchés, les prix du pétrole sont repartis à la hausse, surfant sur une vague d’incertitude géopolitique qui plane sur l’une des régions les plus sensibles du globe.


📈 Pétrole en hausse malgré des flux encore intacts

Ce mardi, le Brent a bondi de 1,71 % à 74,46 $, pendant que le WTI gagnait 1,5 % à 72,85 $ le baril. Ces hausses s’inscrivent dans une séance particulièrement volatile, marquée par des soubresauts à la hausse et à la baisse.

Fait notable : aucune perturbation massive des flux pétroliers n’a été officiellement rapportée, mais certains incidents récents alimentent la nervosité. L’un des plus significatifs : une frappe israélienne a provoqué un incendie dans le champ gazier de South Pars, côté iranien – une zone partagée avec le Qatar.

Autre cible : le dépôt pétrolier de Shahran, également frappé. En réaction, l’Iran a suspendu une partie de sa production gazière, alimentant les craintes sur un potentiel effet domino sur l’approvisionnement énergétique mondial.


🚢 Le détroit d'Ormuz sous tension

Le point chaud dans cette équation, c’est le détroit d’Ormuz, véritable artère vitale du commerce pétrolier mondial. Bien que les flux n’aient pas encore été interrompus, la collision de deux pétroliers près du détroit mardi, conjuguée à une hausse des brouillages électroniques dans la zone, renforce l’idée que la situation pourrait rapidement dégénérer.

“Le marché reste attentif aux menaces dans le détroit d'Ormuz, même si un blocage semble peu probable,” explique Ole Hansen de Saxo Bank. “Ni l’Iran, ni les États-Unis n’ont intérêt à une flambée des prix. L’un y perdrait des revenus, l’autre verrait son inflation repartir de plus belle.”

🧮 Un équilibre fragile entre craintes et fondamentaux

En parallèle, les fondamentaux du marché n’appellent pas à l’euphorie. Selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie, la demande mondiale devrait légèrement baisser (-20 000 barils/jour), tandis que l'offre est revue à la hausse (+200 000 barils/jour) pour atteindre 1,8 million b/j.

Ce déséquilibre potentiel entre offre et demande pourrait venir contrecarrer l’impact haussier des tensions géopolitiques.


🏦 Les banques centrales en embuscade

Autre élément scruté de près par les marchés : les décisions à venir sur les taux d’intérêt, notamment du côté de la Réserve fédérale américaine. Toute indication d’une politique monétaire plus stricte pourrait peser sur la demande de matières premières, pétrole inclus.


⚖️ Conclusion : entre brasier politique et surcapacité énergétique

Le pétrole reste suspendu à un équilibre instable : les marchés ont les yeux rivés sur le Golfe Persique, mais restent conscients que l’offre mondiale ne manque pas. Un seul catalyseur – qu’il soit militaire, diplomatique ou monétaire – pourrait faire pencher la balance dans un sens ou dans l’autre.

À suivre de très près.

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