Le prix de l'or proche de son plus haut niveau depuis deux mois après la frappe israélienne contre l'Iran

✨ L’or s’envole vers ses sommets : entre tensions géopolitiques et espoirs économiques

Ce vendredi matin, le marché des métaux précieux s’est littéralement enflammé. L’or, valeur refuge par excellence, s’approche dangereusement de son sommet atteint en avril, propulsé par une conjonction rare d’événements géopolitiques et macroéconomiques.

💥 Israël frappe, l’Iran riposte : l’or redevient un havre de paix

C’est une escalade militaire majeure qui a ravivé les craintes mondiales : Israël aurait lancé une offensive d’envergure contre des sites militaires et nucléaires en Iran. Selon les premières informations, plusieurs dizaines de cibles stratégiques ont été touchées, marquant l’une des opérations les plus significatives depuis la guerre Iran-Irak.

Sans surprise, cette montée de tension au Moyen-Orient a ravivé l’appétit des investisseurs pour les actifs sûrs. En quelques heures, l’or au comptant a grimpé de 0,9 % pour atteindre 3 417,10 $ l’once, tandis que les contrats à terme pour août affichaient une hausse de 1 % à 3 436,90 $. On se rapproche sérieusement du pic historique de 3 500 $ enregistré il y a deux mois.

Du côté iranien, la riposte ne s’est pas fait attendre : plus de 100 drones ont été envoyés en direction du territoire israélien, provoquant une vague d’alertes et de déclarations d’état d’urgence sur l’ensemble du pays. Une contre-attaque à grande échelle semble en préparation, et les marchés n’aiment pas l’incertitude.

📉 Les États-Unis respirent, la Fed recule, l’or avance

Mais ce n’est pas seulement la géopolitique qui alimente la flamme dorée. Le contexte économique américain joue également un rôle crucial. Des données économiques récentes indiquent un ralentissement des pressions inflationnistes, avec des chiffres modérés du côté des prix à la production et une hausse inattendue des demandes d'allocations chômage.

Ces signaux ont ravivé les spéculations sur une potentielle baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale, ce qui rend les actifs sans rendement comme l’or beaucoup plus attrayants.

Même Goldman Sachs a ajusté son tir : la banque d’affaires a réduit les chances d’une récession américaine dans les 12 prochains mois, passant de 35 % à 30 %. Une détente relative donc, mais l’or continue de surfer sur l’incertitude ambiante.

🔻 Métaux industriels : le cuivre souffre, l’argent résiste

Pendant que l’or brille, d’autres métaux encaissent le choc. Le platine a cédé 2,4 %, bien qu’il reste encore proche d’un sommet pluriannuel. L’argent, en léger repli de 0,2 %, se maintient à 36,23 $/oz, un niveau proche de ses records sur 13 ans.

Le cuivre, baromètre mondial de la santé industrielle, est à la peine. Sur le London Metal Exchange, le contrat de référence a reculé de 1,5 %, pour s'établir à 9 553,05 $ la tonne, tandis que son équivalent américain a chuté de 2,1 % à 4,7380 $ la livre. Les marchés redoutent un ralentissement de la demande chinoise dans un contexte de tensions persistantes.

🔎 À retenir :L’or reste le thermomètre émotionnel des marchés. Et en période de tensions militaires et de brouillard économique, il ne déçoit jamais. Si les hostilités entre Israël et l’Iran s’intensifient, ou si la Fed lâche du lest sur les taux, le métal jaune pourrait bien réécrire l’histoire.