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Le pétrole recule en raison de l'incertitude des tarifs américains et des approvisionnements de l'OPEP+


Petrole

🛢️ Le pétrole flanche sous le poids des incertitudes tarifaires et des décisions à venir de l’OPEP+

Après une brève remontée, les prix du pétrole repartent à la baisse ce jeudi. Entre tensions commerciales, signaux faibles de la Chine et anticipation d’une hausse de l’offre par l’OPEP+, les facteurs de pression s’accumulent sur l’or noir.

🔻 Le Brent recule de 0,8 % à 68,53 $, tandis que le WTI perd 0,9 %, retombant à 66,88 $. Ces mouvements font suite à un pic enregistré mercredi, alimenté par les craintes géopolitiques liées à l’Iran. Mais la dynamique haussière a vite été rattrapée par des fondamentaux plus lourds à digérer.

🧾 Gros point d’interrogation sur les droits de douane américains

L’élément déclencheur ? L’ombre persistante d’un rétablissement de droits de douane plus élevés aux États-Unis, dont la suspension temporaire expire le 9 juillet. Avec l’Union européenne, le Japon et d’autres partenaires encore sans accord, la menace reste bien réelle — et les marchés n’aiment pas les incertitudes.

Si ces tarifs sont appliqués, cela pourrait pénaliser la demande mondiale et ralentir les échanges commerciaux… ce qui, inévitablement, réduirait les besoins en énergie.

🛢️ L’OPEP+ prête à rouvrir les vannes

Autre poids sur le marché : les attentes autour de la réunion de l’OPEP+ prévue ce week-end, où les producteurs devraient valider une hausse de la production de 411 000 barils par jour.

Dans un contexte où la demande montre déjà des signes de fatigue, cette augmentation de l’offre pourrait accentuer le déséquilibre et freiner toute reprise des prix.

🐉 La Chine donne des signes d’essoufflement

Du côté de Pékin, les nouvelles ne sont pas franchement rassurantes non plus. Une étude privée révèle que le secteur des services chinois a progressé en juin à son rythme le plus lent depuis neuf mois. La demande intérieure fléchit, et les nouvelles commandes à l’exportation régressent.

Rappelons que la Chine est le plus grand importateur mondial de pétrole. Toute baisse de régime là-bas a des répercussions globales quasi immédiates.

🇺🇸 Les stocks de brut US surprennent à la hausse

Comme si cela ne suffisait pas, les dernières données de l’EIA (Agence américaine d'information sur l'énergie) montrent que les stocks de brut ont augmenté de 3,8 millions de barils la semaine dernière — là où les analystes anticipaient une baisse de 1,8 million.

Cela alimente les doutes sur la vigueur de la demande intérieure américaine, pourtant premier consommateur mondial.

📊 Et maintenant ? Tous les yeux tournés vers l’emploi US

Enfin, un autre facteur pourrait venir redistribuer les cartes : le rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis, qui sera publié dans la journée. Un chiffre faible raviverait l’espoir d’une baisse des taux de la Fed, ce qui pourrait relancer un peu la machine économique… et donc soutenir la demande énergétique.

Mais encore faut-il que les données aillent dans ce sens.

⚖️ Conclusion : une mer agitée pour les prix du brut

Entre pressions géopolitiques, doutes économiques, signaux chinois décevants et hausse potentielle de la production, le marché pétrolier avance sur une ligne de crête. Le court terme s’annonce instable, et les opérateurs semblent chercher leur cap en attendant des signaux plus clairs — notamment du côté de la Fed et de l’OPEP+.

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